%0 Generic %D 2018 %T Diminution du taux de décharge des plaies dans les Cliniques du Pied Diabétique Reconnues Belges (CPDRB): résultats d'audits réalisés dans le cadre d'un programme d'audit-feedback mis en place pour améliorer la qualité des soins %A Isabelle Dumont %A Kevin Deschamps %A Vera Eenkhoorn %A Patricia Félix %A Sabrina Houthoofd %A Patrick Lauwers %A Giovanni A. Matricali %A Caren Randon %A Eric Weber %A Kris Doggen %X

But: Evaluer comment les (Ulcères du Pied Diabétique) UPD sont déchargés dans les CPDRB et l’évolution de la décharge au cours du temps. Les CPDRB reçoivent leurs résultats après chaque audit pour analyse comparative (IQED-Foot projet).

Méthode: Comparer les méthodes de décharge utilisées lors de 2 audits (2011et 2013/14). Les caractéristiques des audits sont décrites dans le tableau 1. Pour chaque audit, la CPDRB enregistre les 52 premiers patients diabétiques souffrant d’un “nouveau” problème au pied vus sur un an: les UPD de grade Wagner 2 ou supérieur et/ou les pieds de Charcot actif (tableau 2). La décharge est définie comme suit: 1. Appareillage remontant jusqu’au genou, amovible ou non (TCC, Diabétique Walker...), 2 Les chaussures ou plâtres montant jusqu’à la cheville, 3. Les autres techniques de décharge autour de l’ulcère (feutre, orthoplasties...). 4. L’absence de décharge. Si plusieurs moyens de décharge sont utilisés, le plus sophistiqué est sélectionné.

Résultats /Discussion: Les caractéristiques de la population de l’audit 2013/14 sont décrites dans le tableau 3. Pour les ulcères plantaires, le taux de décharge diminue significativement entre 2011 et 2013/14, de 84.6% à 76.3% (P=0.01). Une diminution non significative est observée pour l’utilisation des chaussures (42.3 et 34.7% en 2011 et 2013/14 respectivement, P>0.05), aucune diminution n’est notée pour les appareillages remontant jusqu’au genou (14.8 et 14.7%) ni pour les autres techniques de décharge (24.8 et 23.4%). Pour les ulcères dorsaux,  le taux global de décharge est inférieur et la diminution entre 2011 et 2013/14 plus nette (73.1 et 53.7%, P<0.001), touchant les chaussures ou plâtres montant jusqu’à la cheville (31.1 et 21.9%, P=0.02) et les autres techniques de décharge (30.4 et 19.9%, P=0.02), mais pas les appareillages remontant jusqu’au genou (7.0 et 8.1%).

Conclusion: Les audits réguliers des Cliniques du Pied Diabétique Reconnues Belges montrent une diminution du taux d’utilisation de la décharge. Le pourcentage de patients ne recevant aucun moyen de décharge augmente. Les audits et les feedback comprenant une analyse comparative anonymes n’ont pas pu prévenir ce déclin. Sachant que la décharge est la pierre angulaire du traitement des UPD ces résultats sont inquiétants, même si les taux globaux de décharge sont comparables à ceux de l’étude Eurodiale. Des efforts sont nécessaires pour comprendre et dépasser les barrières qui empêchent l'application correcte des « gold standard » des techniques de décharge.

%B Congrès Annuel de la Sociéte Francophone du Diabète 2018 %I Sociéte Francophone du Diabète %C Nantes, France %8 2018 %G eng %N Sociéte Francophone du Diabète