Points-clés :

• Le nombre de demandes d’analyses sérologiques visant le diagnostic du virus de l’hépatite C (VHC) se stabilise depuis 2012 en Belgique : on en a compté 744 409 en 2016, dont 42 % chez des patients pour lesquels aucun diagnostic VHC n’avait été effectué au cours des 9 dernières années.
• Le nombre de cas de VHC nouvellement diagnostiqués reste stable depuis 2008.
• Sur la base du nombre de cas enregistrés dans le réseau des laboratoires vigies et du nombre de génotypages effectués, on estime l’incidence annuelle de l’hépatite C à 1500 cas (13,6 pour 100 000 habitants).
• En ce qui concerne la distribution par région, 35 % des cas sont observés en Wallonie, 23 % à Bruxelles et 41 % en Flandre.
• Malgré un dépistage en hausse chez les femmes âgées de 20 à 39 ans, la prévalence du VHC reste la plus haute chez les hommes avec un âge médian de 45 à 49 ans. L'âge médian augmente avec le temps.
• La réalisation d’une étude de séroprévalence et l’établissement d’un registre des patients infectés par le virus de l’hépatite C (et B) sont recommandés afin de surveiller le pourcentage de patients traités et l’influence des traitements et afin de satisfaire à la demande internationale de collecte de données.
• Entre 2008 et 2015, 85 % des sujets d’un groupe de 3352 patients qui s’étaient au moins une fois injecté de la drogue et qui avaient fait appel à une aide médicale entre 2011 et 2014 ont fait l’objet d’un dépistage. Un génotypage a été réalisé chez 504 (15 %) d’entre eux.