Les drogues peuvent être consommées pour leurs effets stimulants ou hallucinogènes, leurs propriétés analgésiques ou soporifiques, leur potentiel de désinhibition, etc. Les effets réellement ressentis et les dommages qu’elles peuvent provoquer dépendent de nombreux facteurs comme les caractéristiques de la personne et le contexte dans lequel les drogues sont consommées. Ces effets peuvent changer au fil du temps (par ex.: consommation chronique ou périodes d’abstinence) et peuvent fluctuer entre plusieurs substances de même catégorie. En dehors de leur consommation volontaire, les drogues –en particulier les substances dissociatives ou ayant un effet dépresseur– peuvent être utilisées dans des cas d’agression sexuelle.
La disponibilité des drogues et les problèmes qu’elles posent évoluent sans cesse, tout comme le profil des personnes consommatrices. C’est pourquoi l’Unité Drogues illégales de Sciensano adopte une approche holistique pour la surveillance de la consommation de drogues en Belgique. Des initiatives comme Drug Vibes tentent de cartographier l’usage des drogues parmi les personnes consommatrices. D’autres projets ciblent des sous-populations spécifiques telles que les personnes qui demandent un traitement (par ex.: le projet d’enregistrement TDI). Le projet BEWSD (Système belge d’alerte précoce pour les drogues), vise par ailleurs à identifier les nouvelles substances et drogues émergentes et à suivre la pureté et le dosage des drogues courantes au fil du temps.
La figure ci-dessous présente un aperçu du large éventail de substances actuellement sous surveillance. Cette liste n’est en aucun cas exhaustive et reste soumise aux dernières évolutions de la situation en Belgique concernant les drogues.
Graphique «The Drugs wheel» de Mark Adley, d’après les éléments disponibles sur www.thedrugswheel.com
Pour plus d’informations sur nos travaux de surveillance, de recherche et de soutien aux décideurs politiques au sujet des drogues, consultez la page dédiée à notre Unité Drogues illégales.