Enquête de consommation alimentaire 2022-2023 : Résultats en Communauté germanophone

L’Enquête de consommation alimentaire est une enquête transversale qui étudie les habitudes alimentaires, la consommation d'aliments et l’apport en nutriments de la population en Belgique. Elle étudie également l'activité physique et la sédentarité au sein de la population. Ces données sont nécessaires pour informer et guider le développement de recommandations et de politiques. En 2022-2023, la troisième édition de cette enquête a été menée en Belgique auprès de la population âgée de 3 ans et plus. Comparativement aux éditions précédentes, celle-ci comportait en plus un volet spécifique pour la Communauté germanophone.
En effet, afin de pouvoir fournir des résultats représentatifs à l’échelle de cette région, un échantillon de 161 personnes âgées de 18 à 64 ans vivant en Communauté germanophone a participé à un volet spécifique de l’enquête, comportant : un questionnaire de fréquence de consommation alimentaire, ainsi que d’autres questions portant sur des thématiques associées à l’alimentation (par exemple, le surpoids et l’obésité, certaines habitudes alimentaires, la sécurité alimentaire) ainsi que sur la sédentarité.

Le présent rapport présente les résultats spécifiques à ce volet de l’enquête mené en Communauté germanophone. Un profil des participants de l’échantillon est tout d’abord brièvement dressé. Les résultats concernant la consommation d’aliments et le respect des recommandations alimentaires sont ensuite présentés, en incluant certains éléments méthodologiques propres à cette section. Enfin, les résultats concernant les autres thématiques étudiées sont successivement présentés. Pour ces dernières, étant donné qu’elles sont communes à l’enquête générale menée à l’échelle nationale, les résultats observés en Communauté germanophone sont comparés à ceux observés chez les adultes à l’échelle de la Belgique. Les résultats sont également comparés selon le sexe, l’âge (18-39 ans et 40-64 ans) et le niveau d'instruction (faible, c’est à-dire au maximum un diplôme de l’enseignement secondaire ; ou élevé, c’est-à-dire un diplôme de l’enseignement supérieur) lorsque cela s’avérait pertinent.