Poisson, crustacés et coquillages

Last updated on 8-8-2025 by Elise Grimm

Pourquoi étudions-nous la consommation de poisson, crustacés et coquillages selon les recommandations alimentaires ?

  • Une alimentation équilibrée est essentielle pour la santé. Le Conseil Supérieur de la Santé établit des recommandations alimentaires adaptées à la population belge, visant à réduire le risque de maladies, de décès prématurés et la charge globale de morbidité liée à des habitudes alimentaires défavorables à la santé.
  • Les poissons, crustacés et coquillages sont une source précieuse de nutriments essentiels, tels que des protéines de haute qualité, des acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne (notamment, l’acide eicosapentaénoïque ou EPA, et l’acide docosahexaénoïque ou DHA), de l’iode, du sélénium, du zinc, de la vitamine D et de la vitamine B12. La teneur en nutriments peut varier en fonction de l’espèce, du régime alimentaire, de l’environnement, de la maturité et de la manière dont les poissons sont conservés et préparés. La consommation régulière de poisson a été associée à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers, du déclin cognitif et du syndrome métabolique, tout en réduisant la mortalité globale, bien qu’il existe des risques potentiels liés à une consommation élevée de poisson salé et à la contamination par des métaux lourds. Toutefois, les avantages de la consommation de poisson l’emportent sur les risques potentiels.

  • Le Conseil Supérieur de la Santé recommande aux adultes de consommer au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine, dont une fois par semaine du poisson gras (qui fournit jusqu’à dix fois plus d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexaénoïque que du poisson maigre).

 

Comment avons-nous étudié la consommation de poisson, crustacés et coquillages ?

  • Les données de consommation ont été collectées au moyen de deux rappels de consommation alimentaire de 24 heures non-consécutifs menés par des enquêteurs ayant suivi une formation. Ces rappels consistent à encoder tous les aliments et boissons consommés par les participants le jour précédent l’interview. Ils ont été effectués manière standardisée à l’aide d’un programme informatique spécialisé (GloboDiet®).
  • La consommation de poisson, crustacés et coquillages a été évaluée en tant que consommation habituelle (également appelée consommation à long terme), représentant la consommation quotidienne moyenne sur le long terme. Cette méthode tient compte des variations quotidiennes naturelles de ce que les gens mangent et des quantités qu’ils consomment, ce qui permet d’avoir une image plus précise des habitudes alimentaires au fil du temps. Cette méthode est particulièrement pertinente lorsqu’il s’agit d’évaluer si une population répond aux recommandations alimentaires. Toutes les consommations mentionnées dans les résultats ci-dessous sont des consommations habituelles moyennes, sauf indication contraire.
  •  Le logiciel statistique SPADE Statistical Program to Assess habitual Dietary Exposure ») a été utilisé pour estimer les distributions des consommations habituelles dans la population à partir des données à court terme recueillies lors des rappels de consommation alimentaire de 24 heures.
  • En plus des rappels de consommation alimentaire de 24 heures, les répondants (ou les parents dans le cas des enfants) ont rempli un questionnaire de fréquence de consommation alimentaire : ils devaient indiquer à quelle fréquence ils avaient consommé différents aliments ou groupes d’aliments au cours des 12 derniers mois. Les options de réponse étaient les suivantes : Jamais, moins d’une fois par mois, 1 à 3 fois par mois, 1 fois par semaine, 2 à 4 fois par semaine, 5 à 6 fois par semaine, 1 fois par jour, 2 à 3 fois par jour, plus de 3 fois par jour. Sur cette base, la proportion de personnes qui ne mangent jamais de poisson, crustacés et a été évaluée.
  • Enfin, nous présentons aussi sur cette page le rapport moyen entre la quantité de poisson gras consommée et la quantité totale de poisson, crustacés et coquillages consommée (exprimé en pourcentage). Ce rapport a été calculé pour chaque jour de rappel ; la moyenne entre les deux jours de rappel a ensuite été calculée pour chaque participant ayant consommé du poisson, des crustacés ou des coquillages. La moyenne au niveau de la population (ou par sous-groupe) a finalement été calculée.
  • La méthodologie détaillée est disponible ici.
 

Qu’est-ce qui est inclus dans le groupe des « poisson, crustacés et coquillages » ?

  • Sur base des recommandations du Conseil Supérieur de la Santé, ce groupe :
    • inclut le poisson frais, congelé, fumé et en conserve (naturel ou dans l’huile/vinaigre), ainsi que les fruits de mer ; 
    • n’inclut pas les produits à base de poisson tels que les fish-sticks ou les hamburgers de poisson. 

  • La proportion de la population qui ne mange jamais de poisson, crustacés et coquillages a été calculée sur base des items suivants du questionnaire de fréquence de consommation alimentaire:
    • Poisson frais ou congelé ;
    • Poisson fumé (saumon fumé, flétan, maquereau, truite, etc.) ;
    • Crustacés et coquillages (moules, huîtres, homard, crabe, crevettes, etc.).

RÉSULTATS CLÉS

En Belgique, la population âgée de 3 ans et plus consomme en moyenne 18 g de poisson, crustacés et coquillages par jour, soit 126 g par semaine
23 % des adultes consomment au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine
Les enfants (3-9 ans) et les adolescents (10-17 ans) consomment moins de poisson, de crustacés et de coquillages que les adultes âgés de 18 ans et plus
En moyenne, 38 % de la quantité de poisson, crustacés et coquillages consommés provient de poissons gras
Les personnes avec un faible niveau d’instruction sont plus enclines à ne jamais manger de poisson, crustacés et coquillages

Selon l’âge et le sexe

Consommation habituelle moyenne de poisson, crustacés et coquillages (g/jour) dans la population âgée de 3 ans et plus, selon l’âge et le sexe, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique. 
  • La consommation moyenne fait référence à la consommation moyenne de la population, calculée à partir de la moyenne individuelle des consommations des deux rappels alimentaires de 24 heures non consécutifs.
  • Les personnes âgées (65 ans et plus) n’incluent pas les personnes résidant dans des établissements de soins, les personnes hospitalisées ou celles qui auraient eu besoin d’une assistance importante pendant les entretiens (par exemple, les personnes souffrant de troubles cognitifs).
  • En Belgique, la consommation moyenne de poisson, crustacés et coquillages est de 18 g/jour (ou 126 g/semaine) dans la population âgée de 3 ans et plus. La consommation médiane est de 12 g/jour (ou 84 g/semaine).
  • Cette consommation moyenne ne varie pas selon le sexe.
  • La consommation moyenne de poisson, crustacés et coquillages est plus faible chez les enfants et les adolescents (9 g/jour ou 63 g/semaine) que chez les adultes âgés de 18-64 ans (19 g/jour ou 133 g/semaine) et les adultes âgés de 65 ans et plus (24 g/jour ou 16 g/semaine).

Proportion de la population âgée de 18 ans et plus consommant au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine, selon l’âge et le sexe, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Les enfants (3-9 ans) et les adolescents (10-17 ans) ne sont pas pris en compte car cette recommandation alimentaire, établie par le Conseil Supérieur de la Santé, ne concerne que les adultes.
  • Les personnes âgées (65 ans et plus) n’incluent pas les personnes résidant dans des établissements de soins, les personnes hospitalisées ou celles qui auraient eu besoin d’une assistance importante pendant les entretiens (par exemple, les personnes souffrant de troubles cognitifs).
  • 23 % des adultes en Belgique respectent la recommandation de consommer au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine. 
  • Cette proportion ne varie pas selon le sexe.
  • Parmi les adultes âgés de 65 ans et plus, 34 % des hommes et 24 % des femmes consomment au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine. Toutefois, les données disponibles ne permettent pas de conclure si les hommes sont plus susceptibles de respecter la recommandation ou non.

Proportion de la population âgée de 3 ans et plus qui ne mange jamais de poisson, crustacés et coquillages, selon l’âge et le sexe, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Cette proportion est calculée sur base des items » Poisson frais ou congelé «, » Poisson fumé » et » Crustacés et coquillages » du questionnaire de fréquence de consommation alimentaire et inclut les individus qui ont déclaré ne jamais consommer aucun de ces items. 
  • Les personnes âgées (65 ans et plus) n’incluent pas les personnes résidant dans des établissements de soins, les personnes hospitalisées ou celles qui auraient eu besoin d’une assistance importante pendant les entretiens (par exemple, les personnes souffrant de troubles cognitifs).
  • En Belgique, 5 % de la population âgée de 3 ans et plus ne consomme jamais de poisson, crustacés et coquillages.
  • Ce pourcentage ne varie pas en fonction du sexe.
  • Les enfants âgés de 3-9 ans et les adolescents âgés de 10-17 ans sont plus susceptibles de ne jamais manger de poisson, crustacés et coquillages (7 % et 9 % respectivement) que les adultes âgés de 40-64 ans et les adultes âgés de 65 ans et plus (3 %). 

Consommation moyenne de poisson gras en proportion de la consommation totale de poisson, crustacés et coquillages (%) dans la population âgée de 3 ans et plus consommant du poisson, des crustacés ou des coquillages, selon l’âge et le sexe, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Les poissons gras incluent les anchois, la truite, l’orphie, le hareng et le hareng fumé, la carpe, les maatjes, le maquereau, l’anguille de rivière, le grondin, l’esprot, la sardine, le saumon, la truite saumonée, l’espadon, le caviar, la mousse de saumon, les œufs de poisson, le foie d’aiglefin et les rolmops.
  • Les personnes âgées (65 ans et plus) n’incluent pas les personnes résidant dans des établissements de soins, les personnes hospitalisées ou celles qui auraient eu besoin d’une assistance importante pendant les entretiens (par exemple, les personnes souffrant de troubles cognitifs).
  • En Belgique, les poissons gras représentent en moyenne 38 % de la consommation totale de poisson, crustacés et coquillages de la population âgée de 3 ans et plus qui consomme du poisson, des crustacés ou des coquillages.
  • Cette proportion moyenne ne varie pas en fonction du sexe ni de l’âge. 

 

Selon le niveau d’instruction

Consommation habituelle moyenne de poisson, crustacés et coquillages (g/jour) dans la population âgée de 3 ans et plus, selon le niveau d’instruction, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • La consommation moyenne fait référence à l’estimation de la consommation habituelle moyenne, calculée à partir de deux rappels alimentaires de 24 heures non-consécutifs.
  • Le niveau d’instruction est calculé au niveau du ménage en considérant le diplôme le plus élevé obtenu par : (i) le répondant ou son partenaire pour les adultes (âgés de 18 ans et plus), ou (ii) le père et la mère (ou le tuteur, le cas échéant) pour les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans). Cependant, par souci de concision, nous nous référons au niveau d’instruction des individus plutôt qu’à celui du ménage.
  • La consommation moyenne de poisson, crustacés et coquillages dans la population âgée de 3 ans et plus est de 14 g/jour (ou 98 g/semaine) pour les personnes ayant un niveau d’instruction faible, de 20 g/jour (ou 140 g/semaine) pour celles ayant un niveau d’instruction moyen et de 23 g/jour (ou 161 g/semaine) pour celles ayant un niveau d’instruction élevé. Les données disponibles ne permettent néanmoins pas de conclure si les personnes ayant un niveau d’instruction faible ont une consommation inférieure à celles ayant un niveau d’instruction moyen ou élevé. 

Proportion de la population âgée de 18 ans et plus consommant au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine, selon le niveau d’instruction, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Les enfants (3-9 ans) et les adolescents (10-17 ans) ne sont pas pris en compte car cette recommandation alimentaire, établie par le Conseil Supérieur de la Santé, ne concerne que les adultes.
  • Le niveau d’instruction est calculé au niveau du ménage en considérant le diplôme le plus élevé obtenu par : (i) le répondant ou son partenaire pour les adultes (âgés de 18 ans et plus), ou (ii) le père et la mère (ou le tuteur, le cas échéant) pour les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans). Cependant, par souci de concision, nous nous référons au niveau d’instruction des individus plutôt qu’à celui du ménage.
  • Seulement 17 % des adultes ayant un niveau d’instruction faible respectent la recommandation de consommer 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine, comparé à 30 % des personnes ayant un niveau d’instruction moyen et 36 % des personnes ayant un niveau d’instruction élevé. Les données disponibles ne permettent néanmoins pas de conclure que les personnes ayant un faible niveau d’instruction sont moins susceptibles de respecter la recommandation.

Proportion de la population âgée de 3 ans et plus qui ne mange jamais de poisson, crustacés et coquillages, selon le niveau d’instruction, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Cette proportion est calculée sur base des items » Poisson frais ou congelé «, » Poisson fumé » et » Crustacés et coquillages » du questionnaire de fréquence de consommation alimentaire et inclut les individus qui ont déclaré ne jamais consommer aucun de ces items. 
  • Le niveau d’instruction est calculé au niveau du ménage en considérant le diplôme le plus élevé obtenu par : (i) le répondant ou son partenaire pour les adultes (âgés de 18 ans et plus), ou (ii) le père et la mère (ou le tuteur, le cas échéant) pour les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans). Cependant, par souci de concision, nous nous référons au niveau d’instruction des individus plutôt qu’à celui du ménage.
  • Les personnes âgées de 3 ans et plus ayant un faible niveau d’instruction sont plus enclines à ne jamais manger de poissons, crustacés et coquillages (7 %), en comparaison des personnes ayant un niveau d’instruction moyen (4 %) ou élevé (3 %).     

Consommation moyenne de poisson gras en proportion de la consommation totale de poisson, crustacés et coquillages (%) dans la population âgée de 3 ans et plus consommant du poisson, des crustacés ou des coquillages, selon le niveau d’instruction, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Les poissons gras incluent les anchois, la truite, l’orphie, le hareng et le hareng fumé, la carpe, les maatjes, le maquereau, l’anguille de rivière, le grondin, l’esprot, la sardine, le saumon, la truite saumonée, l’espadon, le caviar, la mousse de saumon, les œufs de poisson, le foie d’aiglefin et les rolmops.
  • Le niveau d’instruction est calculé au niveau du ménage en considérant le diplôme le plus élevé obtenu par : (i) le répondant ou son partenaire pour les adultes (âgés de 18 ans et plus), ou (ii) le père et la mère (ou le tuteur, le cas échéant) pour les enfants et les adolescents (âgés de 3 à 17 ans). Cependant, par souci de concision, nous nous référons au niveau d’instruction des individus plutôt qu’à celui du ménage.
  • La consommation moyenne de poissons gras, exprimée en proportion de la consommation totale de poisson, crustacés et coquillages, est plus élevée chez les personnes ayant un niveau d’éducation élevé (46 %) que chez celles ayant un niveau d’éducation moyen (36 %) ou faible (32 %). 

Selon la région

Consommation habituelle moyenne de poisson, crustacés et coquillages (g/jour) dans la population âgée de 3 ans et plus, selon la région, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • La consommation moyenne fait référence à l’estimation de la consommation habituelle moyenne, calculée à partir de deux rappels alimentaires de 24 heures non-consécutifs.
  • ​Bruxelles est exclue de la comparaison régionale en raison d’un nombre insuffisant de participants, mais est incluse dans les données nationales belges.
  • La consommation moyenne de poisson, crustacés et coquillages dans la population âgée de 3 ans et plus est similaire en Flandre et en Wallonie (17 g/jour ou 119 g/semaine).

Proportion de la population âgée de 18 ans et plus consommant au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine, selon la région, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • ​Bruxelles est exclue de la comparaison régionale en raison d’un nombre insuffisant de participants, mais est incluse dans les données nationales belges.
  • La proportion d’adultes consommant au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine est similaire en Flandre (23 %) et en Wallonie (20 %).

Proportion de la population âgée de 3 ans et plus qui ne mange jamais de poisson, crustacés et coquillages, selon la région, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Cette proportion est calculée sur base des items » Poisson frais ou congelé «, » Poisson fumé » et » Crustacés et coquillages » du questionnaire de fréquence de consommation alimentaire et inclut les individus qui ont déclaré ne jamais consommer aucun de ces items.
  • ​Bruxelles est exclue de la comparaison régionale en raison d’un nombre insuffisant de participants, mais est incluse dans les données nationales belges.
  • Les personnes âgées de 3 ans et plus vivant en Wallonie sont plus susceptibles de ne jamais manger de poisson, crustacés et coquillages (7 %) que celles vivant en Flandre (4 %).

Consommation moyenne de poisson gras en proportion de la consommation totale de poisson, crustacés et coquillages (%) dans la population âgée de 3 ans et plus consommant du poisson, des crustacés ou des coquillages, selon la région, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Les poissons gras incluent les anchois, la truite, l’orphie, le hareng et le hareng fumé, la carpe, les maatjes, le maquereau, l’anguille de rivière, le grondin, l’esprot, la sardine, le saumon, la truite saumonée, l’espadon, le caviar, la mousse de saumon, les œufs de poisson, le foie d’aiglefin et les rolmops.
  • ​Bruxelles est exclue de la comparaison régionale en raison d’un nombre insuffisant de participants, mais est incluse dans les données nationales belges.
  • La proportion moyenne de la consommation de poisson, crustacés et coquillages provenant de poissons gras est similaire en Flandre (39 %) et en Wallonie (37 %).

Selon l’année d’enquête

Consommation habituelle moyenne de poisson, crustacés et coquillages (g/jour) dans la population âgée de 3 à 64 ans, selon l’année d’enquête, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • La consommation moyenne fait référence à l’estimation de la consommation habituelle moyenne, calculée à partir de deux rappels alimentaires de 24 heures non-consécutifs.
  • Les adultes âgés de 65 ans et plus ne sont pas inclus car ils ne faisaient pas partie de la population cible de l’enquête de 2014-2015.
  • La consommation moyenne de poisson, crustacés et coquillages dans la population âgée de 3 à 64 ans était de 20 g/jour (ou 140 g/semaine) en 2014-2015 et de 16 g/jour (ou 112 g/semaine) en 2022-2023. Les données disponibles ne permettent cependant pas de déterminer si la consommation moyenne a diminué entre 2014-2015 et 2022-2023. 

Proportion de la population âgée de 18 à 64 ans consommant au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine, selon l’année d’enquête, Belgique : 2022-2023

  • Proportion brute = résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique.
  • Les adultes âgés de 65 ans et plus ne sont pas inclus car ils ne faisaient pas partie de la population cible de l’enquête de 2014-2015.
  • La proportion d’adultes âgés de 18 à 64 ans consommant au moins 200 g de poisson, crustacés et coquillages par semaine était de 27 % en 2014-2015 et de 21 % en 2022-2023. Les données disponibles ne permettent cependant pas de conclure si cette proportion a diminué ou non entre 2014-2015 et 2022-2023.

Proportion de la population âgée de 3 à 64 ans qui ne mange jamais de poisson, crustacés et coquillages, selon l’année d’enquête, Belgique : 2022-2023

  • Proportion ajustée =  résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique, et ajustés en fonction de l’âge et du sexe selon un modèle de régression linéaire (en utilisant la population belge de 2022-2023 comme référence).
  • Cette proportion est calculée sur base des items » Poisson frais ou congelé «, » Poisson fumé » et » Crustacés et coquillages » du questionnaire de fréquence de consommation alimentaire et inclut les individus qui ont déclaré ne jamais consommer aucun de ces items. 
  • Les adultes âgés de 65 ans et plus ne sont pas inclus car ils ne faisaient pas partie de la population cible de l’enquête de 2014-2015.
  • La proportion de personnes âgées de 3 à 64 ans qui ne mangent jamais de poisson, crustacés et coquillages n’a pas changé entre 2014-2015 et 2022-2023 (5 %).     

Consommation moyenne de poisson gras en proportion de la consommation totale de poisson, crustacés et coquillages (%) dans la population âgée de 3 ans et plus consommant du poisson, des crustacés ou des coquillages, selon l’année d’enquête, Belgique : 2022-2023

  • Moyenne ajustée =  résultats pondérés pour la saison, l’âge, le sexe et le statut socio-économique, et ajustés en fonction de l’âge et du sexe selon un modèle de régression linéaire (en utilisant la population belge de 2022-2023 comme référence).
  • Les poissons gras incluent les anchois, la truite, l’orphie, le hareng et le hareng fumé, la carpe, les maatjes, le maquereau, l’anguille de rivière, le grondin, l’esprot, la sardine, le saumon, la truite saumonée, l’espadon, le caviar, la mousse de saumon, les œufs de poisson, le foie d’aiglefin et les rolmops.
  • Les adultes âgés de 65 ans et plus ne sont pas inclus car ils ne faisaient pas partie de la population cible de l’enquête de 2014-2015.
  • La proportion moyenne de la consommation de poisson, crustacés et coquillages provenant de poissons gras a augmenté entre 2014-2015 (31 %) et 2022-2023 (38 %). 

Veuillez citer cette page de la manière suivante : Sciensano. Consommation alimentaire et respect des recommandations alimentaires : Poisson, crustacés et coquillages, Enquête de consommation alimentaire 2022-2023, Juin 2025, Bruxelles, Belgique, https://www.sciensano.be/fr/resultats-de-lenquete-nationale-de-consommation-alimentaire-2022-2023/recommandations-alimentaires/poisson-crustaces-et-coquillages

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