Les premiers résultats de l’étude SalivaHIS, qui étudie la présence des anticorps contre le coronavirus au sein de la population Belge, sont connus. Pour cette étude, un groupe aléatoire de citoyens a été appelé à prélever un échantillon de leur propre salive et à remplir un questionnaire. Les participants étaient à la fois des personnes vaccinées et non vaccinées.
La première phase de l’étude s’est achevée en août 2021. Les résultats sont maintenant connus. L’étude montre que la présence des anticorps contre le coronavirus varie en fonction des caractéristiques sociodémographiques, de l’état de santé et des comportements liés à la santé.
Les principaux résultats de cette première phase de l’étude :
- Au début du mois de juillet 2021, 98.9% des participants vaccinés avaient développés des anticorps contre le coronavirus. Chez les participants non-vaccinés, ce pourcentage n’était que de 28.9%.
- Les participants ayant un niveau d’éducation plus élevé présentent plus souvent des anticorps contre le coronavirus que les personnes ayant un niveau d’éducation moins élevé. Ceci s’explique en grande partie par une couverture vaccinale plus étendue parmi les personnes ayant un niveau d’éducation élevé.
- Les personnes vaccinées sont moins susceptibles de présenter des anticorps contre le coronavirus lorsqu’elles souffrent d’au moins 1 maladie chronique.
- Les personnes qui ont été vaccinées contre le virus de la grippe ont plus souvent des anticorps contre le coronavirus. Les causes de ce phénomène ne sont pas claires. Il est possible que le vaccin contre la grippe renforce la réponse immunitaire du vaccin contre le coronavirus.
L’étude se déroule en plusieurs phases, les participants de la première phase ont été recontactés afin de suivre l’évolution de la présence d’anticorps contre le coronavirus dans leur salive au cours du temps.