5GINC - Exploration des réactions physiologiques lors d’une exposition contrôlée à un signal 5G dans le cadre de l’étude de l’électrohypersensibilité

Last updated on 8-2-2024 by Lieke Vervoort
Durée du projet :
janvier 1, 2024
-
décembre 31, 2024

En bref

Le projet 5GINC vise à améliorer les connaissances du syndrome d’électrohypersensibilité  (EHS) dans le contexte de l’exposition à un signal 5G. Les personnes concernées attribuent des symptômes non spécifiques à l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM), en l’absence d’autre pathologie sous-jacente pouvant expliquer ces symptômes. Dans les projets précédents ExpoComm et ENVI-EHS, des volontaires ont été exposés à différentes sources de CEM (réseaux 2G, 3G et 4G, Wi-Fi, etc.). Les résultats n’ont pas révélé de liens entre la perception de l’exposition et le statut allumé et éteint du système d’exposition. Dans le projet 5GINC, nous étudions le lien entre l’exposition aux CEM (un signal 5G) et les symptômes, sur base de mesures objectives des réactions cutanées dans la zone exposée. De plus, nous étudions les mutations d’un gène qui pourrait conduire à une plus grande sensibilité aux agents environnementaux.

Description du projet

Le réseau de communication mobile utilisant la technologie 5G est en cours de déploiement dans le monde entier. Ce réseau est basé sur deux gammes de fréquences principales : les basses fréquences comprises entre 0,7 et 3,6 GHz (bandes FR1), proches des fréquences actuellement utilisées dans les technologies 2G, 3G et 4G, ainsi que les hautes fréquences supérieures à 24,25 GHz (bandes FR2). Les fréquences FR1 sont actuellement déployées en Europe, y compris en Belgique. En revanche, les fréquences FR2 ne sont pas encore déployées pour le grand public en Belgique. Afin d’améliorer la connaissance des effets potentiels sur la santé du déploiement à grande échelle de ces fréquences FR2, des travaux de recherche sont en cours pour évaluer les risques (voir aussi la plateforme d’information citoyenne Parlons5G).

Le projet 5GINC vise à exposer des individus à un signal FR2, du type de ceux susceptibles d’être déployés en Belgique dans les prochaines années, à un niveau non thermique. L’énergie de ces ondes FR2 étant absorbée dans les tissus superficiels de la peau, ce projet propose de travailler en particulier avec des personnes rapportant une EHS et qui décrivent des symptômes au niveau dermique, tels que des rougeurs, des picotements ou des démangeaisons, lorsqu’elles sont exposées aux CEM. Nous comparerons les résultats avec ceux de personnes EHS qui ne signalent pas de tels symptômes et des personnes ne souffrant pas du syndrome d’EHS

Nous explorerons le lien possible entre les symptômes rapportés par les personnes EHS (en particulier celles se plaignant de symptômes dermiques) et le signal 5G, ainsi que les effets de ce signal sur des paramètres mesurables, dans le but de surmonter les limites de la perception des personnes. Nous étudierons, également, les mutations d’un gène prédisposant les Européens à l’apparition précoce, au développement sévère et persistant de la dermatite atopique, ainsi qu’à la forme d’asthme associée à la dermatite atopique.

Chercheurs de projet de Sciensano

Les services qui travaillent sur ce projet

Partenaires

Catherine Bouland
Jonathan White
Benjamin Vatovez

Sujets santé associés

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