En bref
Lors d’accidents chimiques, tels que celui du 4 mai 2013 à Wetteren lorsqu’un train transportant de l’acrylonitrile a déraillé, il est important de pouvoir réagir rapidement pour apporter une réponse épidémiologique et évaluer l’exposition de la population. Ce projet vise à fournir un outil permettant une prise de décisions rapide pour démarrer un biomonitoring humain en cas d’accident chimique, et cela à l’aide d’un inventaire des biomarqueurs disponibles, des techniques d’analyses et des laboratoires partenaires.
Description du projet
Ce projet a pour objectif de créer un outil dans le cadre de la préparation aux situations d’urgences qui permette à Sciensano d’être préparé au mieux s’il est sollicité pour mettre sur pied un biomonitoring humain suite à un accident chimique.
En effet, des crises sanitaires similaires à celle ayant eu lieu à Wetteren en 2013 peuvent survenir à nouveau. Et nous avons pu constater lors de cette expérience passée qu’il est crucial de répondre aussi vite que possible si l’on veut déterminer l’exposition de la population et le risque sanitaire.
Le biomonitoring humain est un bon outil pour déterminer les niveaux d’exposition. Cela permet de caractériser l’exposition interne des individus. Et cela présente l’avantage d’une fenêtre temporelle plus large car de nombreuses substances ont une persistance plus importante dans les tissus biologiques que dans l’environnement.
Ce projet consiste principalement à :
- Déterminer les substances d’intérêt prioritaire
- Faire l’inventaire des biomarqueurs disponibles pour ces substances
- Fournir les caractéristiques utiles par rapport à ces substances
- Définir un réseau de laboratoires susceptibles d’effectuer les dosages en cas de crise.
Ce projet ne présente pas de valeur ajoutée en termes d'innovation scientifique mais bien pour le réseautage de partenaires stratégiques.
