COVICO - Suivi longitudinal de l’immunité contre le SARS-CoV-2 au sein des populations immunodéprimées en Belgique

Last updated on 4-11-2024 by Lieke Vervoort
Durée du projet :
janvier 1, 2023
-
décembre 31, 2026

En bref


À mesure qu’émergent les nouveaux variants du virus SARS-CoV-2, ceux-ci développent des capacités de plus en plus importantes à échapper à l’immunité existante induite par les infections et les vaccinations antérieures. De plus, la protection immunitaire acquise diminue dans le temps, nécessitant ainsi l’administration de rappels de vaccins supplémentaires, en particulier chez les personnes au système immunitaire affaibli. Cette étude vise à évaluer l’immunité spécifique au virus du SARS-CoV-2, trois fois par an, pendant les 4 prochaines années, y compris lors des prochaines campagnes de vaccinations.
 

Description du projet

En collaboration avec plusieurs universités, hôpitaux et instituts belges, Sciensano a mis en place un consortium afin de simplifier et d’accélérer la réalisation d’études sur la vaccination contre le COVID-19, principalement au sein des populations immunodéprimées, telles que les receveurs de greffes pulmonaires et rénales et les patients sous hémodialyse. L’émergence continue de nouveaux variants préoccupants (VOC) du virus, qui présentent une propension de plus en plus élevée à échapper aux réponses immunitaires induites par les infections et les vaccins, ainsi que l’affaiblissement du système immunitaire dans le temps, justifient la mise en place de cycles de vaccination supplémentaires. Cet argument s’applique en particulier aux populations immunodéprimées. L’étude actuelle a pour objectif de poursuivre la surveillance de l’immunité spécifique au SARS-CoV-2 au cours des 4 prochaines années au sein de populations saines et immunodéprimées, englobant plusieurs campagnes de vaccinations ultérieures.

Une étude de cohorte prospective, universitaire, multicentrique et non commerciale est réalisée chez des populations immunodéprimées et des adultes en bonne santé pendant quatre ans. Ces personnes saines ont été recrutées dans le cadre d’une étude PICOV-VAC (membres du personnel de maisons de repos) et une étude REDU-VAC (population en âge de travailler) réalisées précédemment, tandis que les participants immunodéprimés ont été recrutés dans des cohortes établies précédemment : PICOV-VAC (résidents de maisons de repos), Lung-VAC (receveurs d’une greffe de poumon) et Nephro-VAC (receveurs d’une greffe de rein et patients sous hémodialyse). Les participants font l’objet de prélèvements d’échantillons trois fois par an indépendamment des vaccins qui leur sont administrés par les circuits habituels en dehors de cette étude.

Cette étude a pour objectif principal de surveiller les réponses immunitaires dans le temps au sein de ces populations. Elle vise à évaluer les taux d’anticorps de liaison et neutralisants contre les COV prédominants sur le plan épidémiologique et la souche d’origine du SARS-CoV-2 (souche Wuhan). Ces analyses nous permettront de déterminer dans quelle mesure des doses de rappel supplémentaires peuvent ou non induire un plus grand nombre d’anticorps (de liaison) et/ou des anticorps plus efficaces (neutralisants) par rapport aux pics de réponses obtenus après l’administration de doses de vaccination précédentes et d’étudier l’affaiblissement des réponses immunitaires après les périodes hivernales. 

Partenaires

Mathieu Verbrugghe
Nele Van Loon
Stanislas Goriely
Alain Le Moine
Kevin Ariën
Arnaud Marchant
Pieter Pannus
Delphine Kemlin
Nicolas Gemander
Isabelle Etienne

Source de financement

QR code

QR code for this page URL