Nous pouvons généralement diviser les rickettsioses en 3 groupes :

1. Le groupe de la fièvre pétéchiale, causée par au moins 18 espèces différentes et principalement  transmise  par des tiques.
2. Le groupe du typhus, auquel appartiennent les typhus exanthématiques épidémiques et endémiques. Le typhus exanthématique épidémique est causé par la bactérie Rickettsia prowazekii et est transmis par les poux de corps. Le typhus exanthématique endémique ou typhus murin est causé par la bactérie Rickettsia typhi et transmis par des puces du rat.
3. Le groupe du typhus des broussailles (tsutsugamushi), causé par Orientia tsutsugamushi. Cette bactérie est maintenant considérée comme un nouveau genre, mais les maladies sont encore souvent classées comme des rickettsioses. La transmission se fait par des acariens.

Les symptômes des rickettsioses peuvent varier fortement selon les espèces bactériennes et le patient lui-même. Dans la plupart des cas, le patient tombe malade environ 1 à 2 semaines après l’infection.

Les principaux symptômes sont la fièvre et un malaise général. Cela peut s’accompagner d’une éruption cutanée, d’une plaie nécrotique au site d’inoculation et d’un gonflement local des ganglions lymphatiques.

La plupart des rickettsioses sont transmises par des vecteurs via la peau (puces, poux, acariens et tiques), mais la transmission se fait parfois par inhalation de la bactérie ou via la conjonctive.

Il n’y a pas de contamination interhumaine.

Le diagnostic des rickettsioses est basé sur des tests sérologiques ou sur la détection de matériel génétique par PCR.

Les rickettsioses sont traitées avec des antibiotiques.

Attendu qu’aucun cas autochtone n’a été identifié en Belgique à ce jour, les personnes ayant été en contact avec les vecteurs possibles dans un territoire endémique sont le principal groupe à risque.

Éviter le contact avec les vecteurs dans les zones endémiques est donc la principale stratégie de prévention.