Fièvre du nil occidental

La fièvre du Nil occidental est causée par le virus du Nil occidental (VNO), un Flavivirus transmis par des piqûres de moustiques infectés. Le virus se trouve principalement chez les oiseaux (migrateurs) et peut être transmis à l’homme par certaines espèces de moustiques du genre Culex, à laquelle appartient également le moustique domestique. Outre l’homme, les mammifères tels que les chevaux peuvent également être infectés, cependant ceux-ci sont des hôtes accidentels; le cycle de transmission se fait uniquement entre oiseaux et moustiques.

Qu’est-ce que le virus du Nil occidental ? 

  • Il existe 8 types ou “lignées” du virus du Nil occidental, mais seuls 2 d’entre eux provoquent une maladie chez l’homme. La lignée 1 du VNO est présente dans de nombreuses régions du monde  (l’Amérique, l’Afrique (y compris le bassin du Nil), l’Asie occidentale, le Moyen-Orient et l’Europe), tandis que la lignée 2 du VNO est plus limitée à l’Afrique et à l’Europe.  
  • Le virus se trouve principalement chez les oiseaux (migrateurs). L’homme et le cheval sont des hôtes dits “cul-de-sac épidémiologiques” pour le virus car ils ne contribuent plus à la transmission de la maladie. Cela est dû au fait que le virus ne se développe pas dans ces hôtes, et il y a donc une quantité insuffisante du virus dans le sang pour infecter un moustique lors d’une piqûre.
  • La plupart des cas humains ont été signalés en Amérique du Nord et au Canada. En Europe, le virus a été initialement introduit par des oiseaux migrateurs en provenance d’Afrique, et est actuellement endémique  dans plusieurs régions du sud et du centre de l’Europe. Depuis le début de la surveillance de la maladie en Europe, c’est en 2018 que le plus grand nombre de cas a été observé. Ces dernières années, des cas humains autochtones ont été signalés pour la première fois en Allemagne (2019 et 2020) et aux Pays-Bas (2020).
  • Exceptionnellement, la transmission interhumaine est possible par transfusion sanguine, transplantation d’organes ou pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement.

Symptômes

  • Après une période d’incubation de 2 à 14 jours environ, 1 personne infectée sur 5 présente des symptômes tels que des maux de tête, des douleurs musculaires, de la fièvre, une éruption cutanée et un gonflement des ganglions lymphatiques.
  • La plupart des personnes se rétablissent complètement, mais parfois une fatigue peut durer pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois.
  • Dans de rares cas (1 % des infections), les personnes infectées développent une maladie grave telle qu’une encéphalite (inflammation du cerveau) ou une méningite (inflammation des méninges). La forme grave est plus fréquente chez les personnes âgées et peut être fatale (chez 1 personne atteinte sur 10).

Diagnostic, traitement et prévention

  • Si le médecin soupçonne une infection par le virus du Nil occidental, le diagnostic peut être établi à l’aide d’une prise de sang ou d’une ponction lombaire. En fonction du stade de la maladie, différents tests peuvent être utilisés, comme un test PCR et une sérologie.
  • Il n’existe pas de traitement spécifique pour la fièvre du Nil occidental, les symptômes sont traités avec des analgésiques et réhydratation en cas de fièvre. Les cas graves nécessitent une hospitalisation.
  • Il n’y a pas de vaccin disponible pour l’homme, mais il en existe un pour les chevaux.
  • La prévention se fait en évitant les piqûres de moustiques.

Sciensano est responsable de la surveillance épidémiologique de la Fièvre du Nil occidental chez l’homme en Belgique.

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