L’utilisation du préservatif est essentielle pour se protéger et protéger ses partenaires des IST. Si vous avez des doutes, faites un test de dépistage des IST. En cas d’infections, suivez correctement le traitement et parlez-en à vos partenaires.
Que fait Sciensano ?
Sciensano rédige chaque année 2 rapports documentés sur l’évolution des IST en Belgique.
Les rapports se basent sur des informations fournies par des réseaux de collecte de données :
- le réseau de laboratoires vigies de microbiologie géré par Sciensano
- le réseau sentinelle de cliniciens géré par Sciensano
- le Centre National de Référence pour les IST hébergé par le l’Institut de Médecine Tropicale à Anvers.
Toutes les IST sont suivies par le réseau sentinelle de cliniciens mais seules la Chlamydia, la gonorrhée et la syphilis sont suivies par le réseau de laboratoires vigies de microbiologie.
Les rapports sont rendus publics et transmis aux autorités qui peuvent réévaluer la politique de contrôle et de prévention des IST.
Réseau sentinelle de cliniciens
Depuis 2000, le réseau sentinelle de cliniciens organisé par le service Épidémiologie des maladies infectieuses décrit les caractéristiques des personnes souffrant d’IST (dont l’herpès génital) et les facteurs qui augmentent le risque de transmission d’une IST.
Les médecins participants sont des gynécologues, dermatologues, généralistes, internistes, urologues, auxquels s’ajoutent les centres de planning familial, les cliniques des IST et les centres médicaux pour étudiants. La participation se fait sur une base volontaire.
Centre National de Référence pour les IST
Le Centre National de Référence pour les IST hébergé par l’Institut de Médecine Tropicale à Anvers fournit des données à Sciensano sur la une surveillance moléculaire.
Il analyse le type génétique (sérotypage) des souches des microbes en circulation et détermine celles qui circulent le plus. Il peut ainsi prédire de possibles épidémies.