Intradermo - Essais de vaccination contre la rage par voie intradermique chez l’homme : vers une vaccination antirabique plus courte et moins coûteuse

Last updated on 14-12-2022 by Pierre Daubresse
Durée du projet :
janvier 1, 2011
-
décembre 31, 2019

En bref

Le schéma classique de vaccination de la rage consiste en 3 doses de vaccin administrées par voie intramusculaire sur une période de 3 à 4 semaines, ce qui est relativement long, coûteux et nécessite de grandes quantités de vaccins. Nous validons des procédures intradermiques alternatives nécessitant de plus petites quantités de vaccins et un nombre moins important de visites afin d’accélérer ce schéma, limiter les coûts et économiser des vaccins. Ces études sont réalisées en partenariat avec l’ Hôpital militaire Reine Astrid , l’ Institut de Médecine tropicale d’Anvers et le Centre médical académique d’Amsterdam .

Description du projet

La rage est une maladie infectieuse invariablement mortelle causée par le virus de la rage. Chaque année, des millions de personnes sont exposées au virus, principalement dans les pays en développement, et 59 000 personnes meurent de cette maladie. Le virus peut être transmis par pratiquement tous les mammifères, mais la plupart des infections surviennent après un contact étroit (morsure, égratignure, léchage) avec un carnivore contaminé (principalement un chien) ou une chauve-souris.

L’infection par le virus peut être évitée grâce à la vaccination préventive. Le schéma classique de vaccination nécessite 3 doses de vaccin, administrées par voie intramusculaire sur une période de trois à quatre semaines. Ce schéma n’est pas pratique puisqu’il nécessite trois visites séparées et une planification en temps opportun avant un départ vers une région à haut risque. En outre, la vaccination par voie intramusculaire requiert une quantité élevée de vaccin (de 0,5 à 1 ml par infection), ce qui peut entraîner une pénurie de vaccins.

Les essais de vaccination par voie intradermique s’attaquent à ces deux problèmes : d’une part, en réduisant le programme de vaccination (1 semaine ou même un jour au lieu de 3 semaines) et d’autre part, en diminuant la quantité de vaccin utilisée par injection (100 µl au lieu de 0,5 à 1 ml par site d’injection).

Pour évaluer l’efficacité de ce calendrier de vaccination plus court, des prélèvements de sang sont effectués à intervalles réguliers après la vaccination initiale. Un an après la vaccination initiale, la réponse à une vaccination de rappel est évaluée.

Chercheurs de projet de Sciensano

Les services qui travaillent sur ce projet

Partenaires

Patrick Soentjens
Patrick Soentjens
Kees Stijnis

Source de financement

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