Sciensano utilise des mesures synthétiques de la santé publique pour évaluer et surveiller l’état de santé et les inégalités de santé en Belgique.
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Les mesures synthétiques de la santé publique associent des informations sur différents aspects de la santé, notamment la mortalité, mais également l’état de santé, la morbidité, l’état fonctionnel (la capacité d’une personne à effectuer les activités quotidiennes normales pour répondre aux besoins essentiels, remplir les rôles courants ainsi que maintenir la santé et le bien-être) ou la qualité de vie. Les mesures synthétiques de la santé publique combinent ces aspects en un seul chiffre. Les exemples clés sont les années de vie en bonne santé (HLY), les années de vie ajustées en fonction de la qualité (QALY) et les années de vie corrigées sur l’incapacité (DALY).
L’état de santé d’une population peut être décrit par divers indicateurs. Les indicateurs typiques de l’état de santé de la population sont l’espérance de vie, les taux de mortalité par cause, le nombre de cas nouveaux et existants de maladies spécifiques (incidence et prévalence) et l’autoévaluation de la santé. Chacun de ces indicateurs met en évidence une seule facette de la santé, à savoir la mortalité, la morbidité ou l’impact des maladies sur la qualité de vie des patients. Une vision globale de l’état de santé de la population requiert donc la combinaison de ces valeurs. Par conséquent, il y a eu un intérêt nettement accru pour le développement, le calcul et l’utilisation de mesures synthétiques de la santé publique (SMPH).
Les SMPH peuvent être divisés en deux grandes familles, à savoir les « espérances de santé » et les « écarts de santé ». Les indicateurs de chaque famille établissent la morbidité, la qualité de vie et la mortalité dans le temps et combinent ces aspects en un indicateur spécifique (par exemple, années de vie en bonne santé, HLY). Le résultat est renvoyé sous la forme d’un chiffre unique :