Sciensano & Infection sexuellement transmissible (IST)

Last updated on 22-2-2023 by Charlien Hupko

L’utilisation du préservatif est essentielle pour se protéger et protéger ses partenaires des IST. Si vous avez des doutes, faites un test de dépistage des IST. En cas d’infections, suivez correctement le traitement et parlez-en à votre/vos partenaires.

Que fait Sciensano ?

Sciensano rédige chaque année 2 rapports documentés sur l’évolution des IST en Belgique.

Les rapports se basent sur des informations fournies par des réseaux de collecte de données :

Toutes les IST sont suivies par le réseau sentinelle de cliniciens mais seules la Chlamydia, la gonorrhée et la syphilis sont suivies par le réseau de laboratoires vigies de microbiologie.

Les rapports sont rendus publics et transmis aux autorités qui peuvent réévaluer la politique de contrôle et de prévention des IST

L’infection au VIH est une IST, mais elle bénéficie d’un réseau de surveillance spécifique. 

Réseau de laboratoire vigies de microbiologie

Le réseau de laboratoires vigies de microbiologie a été fondé par Sciensano en 1983 par le service « Epidémiologie des maladies infectieuses ».

Il permet d’obtenir un aperçu du nombre de cas de Chlamydia, de gonorrhée et de syphilis avec des données complémentaires sur l’âge, le sexe, le lieu de résidence, le type d’échantillon et le diagnostic utilisé. 

Ces données épidémiologiques permettent d’établir la tendance, l’évolution des IST en Belgique.

Le réseau couvre 60 % des activités d’enregistrement des IST au niveau national et régional.

En Belgique, 99 des 178 laboratoires de microbiologie font partie des laboratoires vigies :

  • en Flandre, 54 des 95 laboratoires (57 %) 
  • à Bruxelles, 10 des 17 laboratoires (59 %) 
  • en Wallonie, 35 des 66 laboratoires (53 %).

Réseau sentinelle de cliniciens

Depuis 2000, le réseau sentinelle de cliniciens organisé par le service « Epidémiologie des maladies infectieuses » décrit les caractéristiques des personnes souffrant d’IST et les facteurs qui augmentent le risque de transmission d’une IST

Les médecins participants sont des gynécologues, dermatologues, généralistes, internistes, urologues, auxquels s’ajoutent les centres de planning familial, les cliniques des IST et les centres médicaux pour étudiants. La participation se fait sur une base volontaire. 

Les IST suivantes sont surveillées : 

  • Chlamydia (Chlamydia trachomatis
  • Gonorrhée (Neisseria gonorrhoeae
  • Trichomonase (Trichomonas vaginalis)
  • Herpès génital (Herpes simplex
  • Syphilis (Treponema pallidum
  • PVH (Papillomavirus humain) 
  • Syndrome Inflammatoire Pelvien (infection de l’utérus, des trompes ou des ovaires)
  • Lymphogranulome vénérien ou maladie de Durand-Nicolas-Favre (Lymphogranuloma venerum)
  • Mycoplasma genitalium.

Les hépatites B et C ne sont mentionnées qu’en cas de contamination sexuelle. 

Depuis 2013, les cabinets de médecine générale (réseau de médecins généralistes vigies) ont été intégrés au réseau sentinelle de cliniciens. Ils enregistrent les nouveaux épisodes de Chlamydia, de gonorrhée, de syphilis et de condylomes (PVH).

Centre National de Référence pour les IST

Le Centre national de référence (CNR) pour les IST hébergé par l’Institut de médecine tropicale à Anvers, effectue une surveillance moléculaire des bactéries Treponema pallidum (syphilis), Chlamydia trachomatis (Chlamydia), Neisseria gonorrhoeae (gonorrhée) et Mycoplasma genitalium.

Il analyse le type génétique (sérotypage) des souches des microbes en circulation et détermine celles qui circulent le plus. Il peut ainsi prédire de possibles épidémies. 

Le CNR pour les IST surveille par exemple la prévalence des différentes souches de la bactérie à l’origine de la Chlamydia ainsi que la résistance aux antibiotiques de la bactérie à l’origine de la gonorrhée (Neisseria gonorrhoeae) .

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