L’omniprésence des appareils électriques dans notre quotidien suscitent des inquiétudes. À ce jour, aucune étude scientifique n’est parvenue à démontrer la nocivité des champs électromagnétiques non ionisants. Quelques études ont révélé des corrélations statistiques, sans pour autant parvenir à expliquer le lien de cause à effet. Dans le doute, on applique le principe de précaution.
Que fait Sciensano ?
Sciensano est membre du Conseil Supérieur de la Santé et donne son avis sur les risques liés à la communication mobile et à d’autres types de rayonnements non-ionisants, en particulier les radiofréquences.
Consortium BBEMG
Le laboratoire du service Évaluation des risques et de l'impact sur la santé de Sciensano fait partie du consortium de recherche à la renommée nationale et internationale Belgian Bio Electro Magnetics Group (BBEMG) qui rassemble aussi 4 universités autour dela recherche sur les fréquences extrêmement basses.
L’un des sujets de recherche du consortium BBEMG concerne l’exposition aux champs magnétiques et le risque potentiellement accru de développer la maladie d’Alzheimer.
Études sur les ondes GSM
Les différentes études menées par Sciensano jusqu’à présent n’ont pas démontré le risque des ondes GSM sur la santé. La communauté scientifique n’est toujours pas arrivée à un consensus à ce sujet.
Mais Sciensano reste prudent : s’il n’y a pour l’instant pas de preuve irréfutable de l’impact de l’utilisation du GSM, sur l’activité cérébrale par exemple, le doute persiste et il faut poursuivre la recherche et la confrontation des points de vue.
Les experts de Sciensano sont consultés par les universités, les administrations et les autorités pour la rédaction d’avis. Ils participent par ailleurs aux réunions d’organismes internationaux reconnus par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Études sur les risques d’Alzheimer
Sciensano réalise actuellement une étude in vitro (expérience en laboratoire) pour élucider un éventuel lien entre la maladie d’Alzheimer et les ondes électromagnétiques.