L’Unité Drogues illégales est le principal organe responsable de la collecte de données, de la surveillance et de la recherche concernant les drogues en Belgique. Notre unité est composée d’une équipe multidisciplinaire de chercheurs et peut compter sur des liens de collaboration étroits et permanents avec divers experts et praticiens nationaux et internationaux. Au niveau européen, l’unité a été certifiée dans le cadre de son rôle de point focal national belge sur les drogues par l’OEDT en janvier 2024 .
Pour rassembler toutes les données utiles et offrir un aperçu complet de la situation en Belgique au sujet des drogues, nous collaborons aussi avec d’autres équipes au sein même de Sciensano :
- Le service Médicaments et produits de santé, qui analyse les différentes substances pour premièrement identifier les types de substances et deuxièmement en déterminer le degré de pureté ou identifier les produits de coupe ajoutés.
- Le service Épidémiologie des maladies infectieuses, qui donne des informations sur l’occurrence des maladies infectieuses chez les personnes consommatrices de drogues.
- L’unité Enquêtes de santé, qui fournit des informations contextuelles plus larges concernant la consommation de drogues parmi la population générale.
- L’unité Indicateurs de santé, qui diffuse ses résultats afin de publier des indicateurs fondés sur des données factuelles concernant la consommation de drogues.
Outre les collaborations qui existent au sein de Sciensano, l’Unité Drogues illégales s’appuie également sur un large réseau de partenaires, constitué d’institutions et d’organisations publiques ou privées et d’experts externes :
Des institutions gouvernementales et agences fédérales
telles que les SPF Santé publique, Justice, Finances et Intérieur ou encore l’AFMPS participent régulièrement à des réunions et groupes de travail sur les tendances les plus récentes et l’évolution de la situation en matière de drogues.
Des organisations partenaires régionales
plus spécifiquement le Centre flamand d’expertise sur l’alcool et les autres drogues (VAD) et l’Observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles (Eurotox) sont autant de points de contact centrals dans le domaine de la prévention.
Des hôpitaux, centres de traitement et organisations coupoles
sont, entre autres, chargés d’enregistrer les personnes qui commencent un traitement via le registre belge de l’indicateur de la demande de traitement (TDI ).
Des laboratoires toxicologiques, judiciaires et de médecine légale
jouent un rôle majeur dans l’identification des drogues. Ces laboratoires communiquent des études de cas sur les composants et d’autres informations précieuses, concernant notamment le degré de pureté, via le Système belge d’alerte précoce pour les drogues (BEWSD).
Des universités, facultés et autres organismes de recherche
(par ex. : l’INCC), dont la collaboration nous permet de rester au fait des dernières recherches disponibles sur la situation en matière de drogues et de coopérer sur de nouveaux projets de recherche.
Des organisations internationales
sollicitent Sciensano pour la communication de données spécifiques concernant la situation nationale en matière de drogues, étant donné qu’il s’agit d’un problème mondial et que les informations d’autres pays (notamment des pays voisins) sont très précieuses pour comprendre le phénomène des drogues. De la même manière, Sciensano s’appuie sur ces données internationales en lien avec la situation en Belgique.
Les plus importantes organisations internationales sont l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Office des Nations Unies contre les drogues et le crime (UNODC), le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (UNAIDS).
N’hésitez pas à consulter la page dédiée à notre Unité Drogues illégalespour plus d’informations sur nos travaux de surveillance, de recherche et de soutien aux décideurs politiques au sujet des drogues.